Décès du Dr Éric Peyron, un pionnier de l’addictologie à Lyon
C’est avec beaucoup d’émotion que nous avons appris le décès du Dr Éric Peyron, survenu samedi 11 mai, à l’âge de 62 ans, des suites d’une grave maladie.
Éric Peyron était un psychiatre et un addictologue connu et reconnu à Lyon. Il avait travaillé dans plusieurs structures locales et a été le premier médecin responsable de l’hôpital de Jour de réhabilitation AddiPsy, créé en 2017, qui est devenu une institution majeure de la prise en charge des patients à Lyon. Éric accordait une place particulière à la transmission, et il participait activement aux formations lyonnaises en addictologie. Il a également écrit de nombreux articles et chapitres de livres sur les addictions, aussi bien pour les publics médicaux que paramédicaux. De nombreux professionnels ont ainsi appris l’addictologie grâce à lui. Ses questionnements philosophiques et sa vivacité d’esprit étaient une source d’inspiration et de motivation pour ses collègues, qui ont pris plaisir à échanger et travailler avec lui. Il a marqué l’équipe d’Addipsy par son dynamisme et sa quête d’innovation constante, pensée pour le bien-être des patients
Éric était un esprit lumineux et espiègle, fourmillant d’idées et d’imagination, pétri de culture et d’humanité. Il était titulaire d’un doctorat d’immunologie et d’un master de philosophie. Il possédait une culture musicale hors-pair, et était passionné par le Japon où il se rendait souvent. C’était une personne d’une grande gentillesse et qui montrait une constante attention aux autres, et toujours beaucoup d’élégance envers ses collègues et ses amis. Son départ prématuré est une grande perte, humaine et professionnelle, pour le milieu lyonnais de l’addictologie.
Les équipes d’AddiPsy, du SUAL, du service d’hépatologie et d’addictologie de la Croix-Rousse, et toute la communauté addictologique lyonnaise, tiennent à rendre un immense hommage à Éric Peyron, pour ce qu’il était et pour tout ce qu’il a apporté à Lyon. Il restera dans nos mémoires. Nos pensées vont à sa famille, et en particulier à ses filles, qu’il chérissait, et dont il parlait souvent.
Comentarios